Résidence Frank Rankine et Résidence Henry Rankine

GENERAL

Type/Objectif

Résidence privé

Emplacement

210-212, rue Germain, Saint John, Nouveau-Brunswick

Description

La résidence Frank Rankine et la résidence Henry Rankine sont deux résidences italiennes en brique situées dansle secteur patrimonial Trinity Royal de la Ville de Saint John.

Valeur Patrimoniale

La résidence Frank Rankine et la résidence Henry Rankine sont deux résidences en brique adjacentes à Saint John. À gauche, au 210 de la rue Germain, se trouve la résidence Frank Rankine, dont la porte est noire, tandis qu'à droite, au 212 de la rue Germain, se trouve la résidence Henry Rankine, dont la porte est brune. Ces deux résidences sont de bons exemples du type d'architecture italienne en brique qui a connu un regain de popularité à la suite du grand incendie de Saint John en 1877. Elles font actuellement partie de la zone de préservation Trinity Royal, un quartier historique où se trouvent de nombreux édifices patrimoniaux de Saint John, et continuent d'être utilisées comme résidences privées.

Les résidences ont été construites et occupées par les frères Henry et Frank Rankine. Les frères ont joué un rôle important dans le monde des affaires de Saint John. Bien que les détails exacts diffèrent selon les sources, on sait que leur grand-père, Thomas Rankine Sr, a fondé son entreprise de fabrication de biscuits, T. Rankine and Sons, en 1826, quelques années après avoir quitté l'Écosse pour s'installer au Canada. Ses fils, Thomas A. et Alexander, l'ont rejoint, le premier étant le père de Henry et Frank Rankine. Après la mort de Thomas A. en 1907, le frère aîné Henry est devenu président de l'entreprise, tandis que le frère cadet Frank a pris le poste de vice-président. Peu après, l'entreprise a été constituée en société par actions et a rapidement connu le succès. Leur création la plus connue est un dessin circulaire avec un motif floral au centre, qui a été transformé en moule à biscuits utilisé par les Guides du Canada. Ce motif a été copié plus tard dans la clôture et le portail en fonte devant les propriétés Rankine.

Henry quitta le 212, rue Germain après sa retraite en 1920 (ayant cédé le poste de président quelque temps auparavant à son autre frère Allan, qui le transmit à son tour au fils de Frank, H. Fielding Rankine), tandis que Frank Rankine resta dans sa résidence jusqu'à sa mort en 1922. Aujourd'hui, les maisons font partie de la zone de préservation de Trinity Royal et sont toujours utilisées comme résidences privées.

Reconnaissance du Patrimoine

Loi sur la sauvegarde du patrimoine municipal (1982/03/18)

ARCHITECTURE

Date de construction

1886

Éléments Caractéristiques

- Architecture italienne en briques
- Extérieurs en miroir, créant une symétrie entre les résidences.
-Portes en bois dépareillées, avec une porte noire sur le côté gauche et une porte marron sur le côté droit
- Arcs segmentés au-dessus de l'entrée
- Fenêtre unique au-dessus de chaque porte
- Large corniche à denticules
- Consoles d'extrémité en pierre avec sculptures de gargouilles
- Baies vitrées à plusieurs carreaux sur deux étages à chaque extrémité de la façade avant
- Appuis de fenêtre en pierre en saillie entre les étages
- Marches d'entrée en grès
- Bandeau de socle en grès avec fenêtres au niveau du sous-sol
- Linteaux en pierre au-dessus des fenêtres du sous-sol, arborant le même motif floral que le portail qui les entoure
- Grille à crête de fer sur la pelouse avant, conçue pour correspondre au moule à biscuits créé pour les éclaireuses.

HISTORIQUE DE PROPRIÉTÉ

Occupants historiques notables

Frank Rankine (210) :
Frère cadet d'Henry et vice-président de l'entreprise de biscuiterie T. Rankine and Sons. Il vit au 212, rue Germain jusqu'à sa mort en 1922.

Henry Rankine (212) :
Frère aîné de Frank et président de la biscuiterie T. Rankine and Sons. Il quitte le 212, rue Germain après avoir pris sa retraite en 1920.

SOURCES ET DOCUMENTS

Liens/Contenu associé Photos

2005 photographie de la ville de Saint John, tirée du site Web des lieux patrimoniaux du Canada

Sources Contributeurs

Gabrielle Byrne

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